Woodstock Music and Art Fair, 1969. Bienvenue dans l'ère de la contre culture hippie, là où la seule règle est de profiter de l'instant présent.
Woodstock pris place a Bethel dans l'état de New York aux Etats-Unis du 15 au 18 Aout. La durée du festival ne s'estime pourtant pas en journée, mais en décennie de part l'impact qu'à créé cet évènement à travers les générations. Woodstock a été le principal pic de la contre culture hippie. Cela peut se juger par les chiffres:
Le site était prévu pour 50.000 personnes et finit par en accueillir plus de 500.000 du à l'affluence de jeunes assoiffés d'assister a ce qui aurait bien pu être le changement qu'ils attendaient tous.
De plus, si le festival était initialement prévu pour seulement trois jours, le climat de révolution ambiant poussa les organisateurs à l'étendre un jour de plus, jusqu'au 18 aout.
Le festival de Woodstock voulait faire passer un message de paix, message en partie fondateur du mouvement hippie, ce qu'il réussi avec brio. En effet, même si l'organisation était complètement dépassée par l'ampleur inattendue de l'évènement, très peu de violences eurent lieu sur le site du festival. Même si à l'époque d'aujourd'hui nous pouvons trouver ça normal, les comportements de l'époque étaient bien différents (à voir le festival d'Altamont organisé par les Rolling Stones où 4 personnes trouvèrent la mort en plus de nombreux blessés).
Pour tenter de comprendre ce qu'il se passa à Woodstock en 1969, il nous faut d'abord nous immerger dans ce qui était à l'époque une révolution dans le monde musical aussi bien que dans les esprits.
Woodstock
Du nouveau dans le monde musical
Les années 60' ont été marquées par un renouvellement important dans le monde musical.
Un petit retour en arrière s'impose afin de comprendre l'importance de ce qu'il se passait à ce moment.
Les années 40' ont été sous le signe du blues ainsi que du début du jazz, style de musique ayant sa propre identité mais tirant ses origines du blues. L'esclavage aux Etats-Unis ayant été aboli en 1865, le blues avait eu le temps de passer de répétitives "work songs" à une musique inspirée. Le blues tirait ses textes non plus de l'emprise du "maitre blanc" mais d'autres souffrances, plus ciblées sur la pauvreté et les sentiments qu'ont pu subir la deuxième génération d'afros américains ayant vu le jour après l'abolition, ne connaissant de l'esclavage que le souvenir que leur racontait leurs aïeux. Il est crucial de comprendre la musique blues car elle a été la plus grande inspiration dans la musique rock'n'roll et psychédélique jouée au festival de Woodstock en 69.
On peut citer Muddy Waters ou encore Sonny Boy Williamson comme les plus grands bluesmen des années 40' alors qu'ils n'étaient encore qu'à leur début. Ces musiciens ont ensuite inspiré pour beaucoup les pionniers du rock'n'oll comme Elvis Presley, Chuck Berry ou encore Buddy Holly, qui, par analogie, ont eux inspirés d'autres seigneurs du Rock comme les Rolling Stones ou encore les Beatles.
Toutefois, les années 40' ont été touchées par la seconde guerre mondiale qui laissa des blessures qui ne semblaient ne jamais pouvoir se refermer. Les années de reconstructions ont changé la façon de voir la musique.
La plupart des albums enregistrés pendant la guerre et l'après guerre parlent essentiellement des horreurs de la guerre, ou du soutien qu'apporte le pays à ses troupes sur le champ de bataille. De plus, les services militaires des armées respectives dévastant la jeunesse ne prodiguaient pas un climat propice à un renouvellement de la création musicale.
En revanche, les enfants du baby boom nés post guerre ont eux, une énergie débordante et une volonté féroce de secouer un monde musical déjà ébranlé avec l'apparition du rock'n'roll. A la fin des années 50' et 60', ces héritiers du baby boom ont maintenant accès à de nombreux albums des pionniers du rock et à de nombreux bars musicaux qui ne n'aspirent qu'à promulguer les groupes locaux. Dans la banlieue londonienne, c'est la folie. De nombreux groupes se créent, certains d'entre eux émergent. Les Rolling Stones, les Beatles, les Yardbirds et plus tard Led Zeppelin, tous s'inspirent des vieux bluesmen et du King.
Pendant ce temps, à San Fransisco, lieu de naissance et bastion du mouvement hippie et à Los angeles grâce au Sunset Strip (partie particulièrement animée par des clubs de musique de Sunset Boulevard), la musique psychédélique explose. Les drogues deviennent courantes au milieu des années 60' et les jeunes raffolent des musiques planantes qui s'accordent à merveilles avec les pilules qu'ils prenaient.
Les "kids" de l'époque prenaient un plaisir dingue à enfreindre les lois parentales et celles du gouvernement, et ces nouveaux genres musicaux, haïs par les adultes étaient parfaits dans cette révolution à l'esprit jeune.
C'est à travers les yeux d'un jeune de 20 ans dans les 60' qu'il faut aborder Woodstock si l'on veut comprendre l'ampleur de cet évènement.
Un petit retour en arrière s'impose afin de comprendre l'importance de ce qu'il se passait à ce moment.
Les années 40' ont été sous le signe du blues ainsi que du début du jazz, style de musique ayant sa propre identité mais tirant ses origines du blues. L'esclavage aux Etats-Unis ayant été aboli en 1865, le blues avait eu le temps de passer de répétitives "work songs" à une musique inspirée. Le blues tirait ses textes non plus de l'emprise du "maitre blanc" mais d'autres souffrances, plus ciblées sur la pauvreté et les sentiments qu'ont pu subir la deuxième génération d'afros américains ayant vu le jour après l'abolition, ne connaissant de l'esclavage que le souvenir que leur racontait leurs aïeux. Il est crucial de comprendre la musique blues car elle a été la plus grande inspiration dans la musique rock'n'roll et psychédélique jouée au festival de Woodstock en 69.
On peut citer Muddy Waters ou encore Sonny Boy Williamson comme les plus grands bluesmen des années 40' alors qu'ils n'étaient encore qu'à leur début. Ces musiciens ont ensuite inspiré pour beaucoup les pionniers du rock'n'oll comme Elvis Presley, Chuck Berry ou encore Buddy Holly, qui, par analogie, ont eux inspirés d'autres seigneurs du Rock comme les Rolling Stones ou encore les Beatles.
Toutefois, les années 40' ont été touchées par la seconde guerre mondiale qui laissa des blessures qui ne semblaient ne jamais pouvoir se refermer. Les années de reconstructions ont changé la façon de voir la musique.
La plupart des albums enregistrés pendant la guerre et l'après guerre parlent essentiellement des horreurs de la guerre, ou du soutien qu'apporte le pays à ses troupes sur le champ de bataille. De plus, les services militaires des armées respectives dévastant la jeunesse ne prodiguaient pas un climat propice à un renouvellement de la création musicale.
En revanche, les enfants du baby boom nés post guerre ont eux, une énergie débordante et une volonté féroce de secouer un monde musical déjà ébranlé avec l'apparition du rock'n'roll. A la fin des années 50' et 60', ces héritiers du baby boom ont maintenant accès à de nombreux albums des pionniers du rock et à de nombreux bars musicaux qui ne n'aspirent qu'à promulguer les groupes locaux. Dans la banlieue londonienne, c'est la folie. De nombreux groupes se créent, certains d'entre eux émergent. Les Rolling Stones, les Beatles, les Yardbirds et plus tard Led Zeppelin, tous s'inspirent des vieux bluesmen et du King.
Pendant ce temps, à San Fransisco, lieu de naissance et bastion du mouvement hippie et à Los angeles grâce au Sunset Strip (partie particulièrement animée par des clubs de musique de Sunset Boulevard), la musique psychédélique explose. Les drogues deviennent courantes au milieu des années 60' et les jeunes raffolent des musiques planantes qui s'accordent à merveilles avec les pilules qu'ils prenaient.
Les "kids" de l'époque prenaient un plaisir dingue à enfreindre les lois parentales et celles du gouvernement, et ces nouveaux genres musicaux, haïs par les adultes étaient parfaits dans cette révolution à l'esprit jeune.
C'est à travers les yeux d'un jeune de 20 ans dans les 60' qu'il faut aborder Woodstock si l'on veut comprendre l'ampleur de cet évènement.
La contre culture
La contre-culture est un mouvement, un style de vie, une conception philosophique majoritairement composée d’étudiants et d’intellectuels qui rejettent le mode de pensé commun, c'est-à-dire la société de consommation et la mentalité bourgeoise américaine conservatrice.
Cette réflexion est née des œuvres d’Herbert Marcuse, Eros et civilisation (1955) et L’homme unidimensionnel (1964) dans lesquels il critique la société et le mode de vie occidental. Il établit la relation entre la psychologie et la politique, il montre alors le dualisme de l’homme et rappelle les deux « principes ultimes qui dominent l’appareil mental : le principe de plaisir et le principe de réalité. » Il insiste sur l’importance de la lutte politique et la libération sexuelle par lesquelles on accède à la liberté. De nombreux contestataires se sont inspiré de la pensée de Marcuse et il est vite devenu une référence et considéré comme un gourou dans le mouvement hippie.
La contre culture musicale est inspiré de l’importation de la culture africaine et le début du jazz et du rock (Elvis Presley). Ces deux styles de musique ont rapprochés la communauté noire et la jeunesse blanche qui y trouvent un moyen d’exprimer leurs frustrations.
Ce mouvement se distingue en deux parties :
La première est politique : au début des années 60, on voit apparaitre un nouveau parti socialiste appelé New Left qui représente une population pauvre en quête de changement. Ce parti ne fonctionnera pas longtemps puisqu’il sera qualifié de parti anarchiste par l’opinion publique.
Le deuxième mouvement contre-culturel est celui des hippies qui sera beaucoup plus tardif. En effet, il est inspiré par la beat génération qui est née de l’amitié entre quatre hommes : Jack Kerouac, Allen Gisberg, Neal Cassady et William Burroughs. La définition du terme beat de Jack Kerouac apparait lors d’une interview du New York Times en 1952 : « Cela signifie être, d’une façon non dramatique, au pied de son propre mur ». Ce mouvement est basé sur le rejet de la société de consommation, la contestation des valeurs bourgeoises et de la révolte contre la cupidité du monde et l’importance de l’argent.
La naissance de la contre-culture est toutefois majoritairement caractérisée par les mouvements étudiants sur les campus américains dans le début des années 60, ce sont les étudiants qui ont mené ce sentiment de révolte à son terme en constituant le mouvement hippie.
Organisation
L'histoire de Woodstock commence tout d'abord avec deux amis, John Roberts et Joel Rosenman. Ayant finis leurs études, les deux compères voulurent se lancer dans l'investissement. Ils firent donc placer une annonce dans le Wall Street Journal et le New York Times qui était celle ci: "Young men with unlimited capital looking for interesting, legitimate investment opportunities and business propositions". Tout commença lorsque cette annonce attira Michael Lang et Artie Kornfield, organisateurs de festivals et immergés dans le monde de la musique.
Après quelques discussions, la première idée du quatuor qui était de fonder un studio de musique fut abandonnée et remplacée par un festival dont les bénéfices serviraient en parti à financer le studio.
Le lieu de Woodstock fût choisi car cette ville est le berceau de nombreux musiciens. Les habitants de la ville ne se réjouissant que peu de l'existence de ce festival, la ville même de Woodstock rejeta l'attribution du lieu pour le festival. A 5 semaines de la date prévue pour le concert, Michael Lang trouva cet immense terrain d'environ 240 hectares qu'il loua au fermier Max Yasgur pour $75,000.
A l'origine, le festival était prévu avec un capital de $50,000 pour un public de 50.000 personnes. Cela n'a duré qu'un temps. Très vite, les organisateurs ont du faire des apports en capital afin de pouvoir signer des grands artistes et d'avoir une crédibilité auprès d'autres grands artistes. Un cercle vicieux qui ne pu se résoudre qu'avec de grosses sommes d'argent. Pour montrer à quel point le budget initial était dérisoire par rapport à l'ampleur finale du festival, il est bon de noter que le groupe Jefferson Airplane joua pour $12.000 et que 31 autres groupes étaient présent durant ces quatre jours. Autres anecdote financières: les groupes The Grateful Dead et les Who, voyant le chaos financier dans lequel étaient les organisateurs décidèrent le samedi soir de ne pas jouer tant qu'ils ne seraient pas payé comptant avant de monter sur scène. Les organisateurs durent faire des pieds et des mains pour mettre la main sur suffisamment d'argent à une heure où peu de banques sont ouvertes pour payer les musiciens.
Bien évidemment, la venue surprise de près de 500.000 spectateurs quand seulement 50.000 étaient initialement envisagé n'a pas fait de quartiers aux organisateurs. Rien d'autre que le terrain n'était prévu pour accueillir autant de personnes. Les organisateurs en manque d'argent avait du choisir entre une scène et le renforcement de la barrière entourant le site. Ils ont naturellement choisi de protéger les artistes, et de rendre ainsi le festival "libre d'accès" une fois que les nombreux arrivants aient coupé la barrière, acte dont les spectateurs ont eu vite vent et ont profité en grand nombre. On estime les spectateurs dotés d'un billet à 186.000, même s'il est compréhensible qu'un recensement précis n'était pas chose facile et encore moins une priorité.
Cette arrivée massive du public causa également d'énormes problèmes non financiers aux organisateurs: comment fournir à cette foule infinie la sécurité, les soins et la nourriture nécessaire ? La police armée et en uniforme jurant avec le thème "Peace & Love" du festival, les employés de la "Hog Farm" furent engagés par Michael Lang pour s'occuper du tout. Un acte qui sembla d'abord absurde par les trois autres organisateurs mais qui fut finalement propice au festival. Les employés se chargèrent de faire acheminer la nourriture et les soins médicaux tant bien que mal étant donné l'embouteillage historique qui se produisit et responsabilisa la foule, même si très peu de violences occurrent pendant le concert. Le dernier gros problème était les overdoses. Les drogues dures circulaient à flots et les overdoses étaient devenues quotidiennes. Au lieu de transporter les jeunes en surdose à l’hôpital, les employés se sont montrés d'une empathie honorable et s'en sont occupés magistralement: ils les maintenait à l'écart, les rassuraient et les laisser finir leur "trip" au chaud dans un lit écarté de la folie régnant dans la foule.
Si Woodstock aurait bel et bien pu déraper un millions de fois, l'ensemble de l'organisation se montra au summum de son art. Les conflits furent évités, la sécurité préservée autant que possible (une quasi tempête se manifesta durant le concert menaçant de faire tomber à la fois les tours de la régie sonore installée dans le public aussi bien que les spectateurs installés dessus) et les spectateurs traités avec une infinie compassion.
Après quelques discussions, la première idée du quatuor qui était de fonder un studio de musique fut abandonnée et remplacée par un festival dont les bénéfices serviraient en parti à financer le studio.
Le lieu de Woodstock fût choisi car cette ville est le berceau de nombreux musiciens. Les habitants de la ville ne se réjouissant que peu de l'existence de ce festival, la ville même de Woodstock rejeta l'attribution du lieu pour le festival. A 5 semaines de la date prévue pour le concert, Michael Lang trouva cet immense terrain d'environ 240 hectares qu'il loua au fermier Max Yasgur pour $75,000.
A l'origine, le festival était prévu avec un capital de $50,000 pour un public de 50.000 personnes. Cela n'a duré qu'un temps. Très vite, les organisateurs ont du faire des apports en capital afin de pouvoir signer des grands artistes et d'avoir une crédibilité auprès d'autres grands artistes. Un cercle vicieux qui ne pu se résoudre qu'avec de grosses sommes d'argent. Pour montrer à quel point le budget initial était dérisoire par rapport à l'ampleur finale du festival, il est bon de noter que le groupe Jefferson Airplane joua pour $12.000 et que 31 autres groupes étaient présent durant ces quatre jours. Autres anecdote financières: les groupes The Grateful Dead et les Who, voyant le chaos financier dans lequel étaient les organisateurs décidèrent le samedi soir de ne pas jouer tant qu'ils ne seraient pas payé comptant avant de monter sur scène. Les organisateurs durent faire des pieds et des mains pour mettre la main sur suffisamment d'argent à une heure où peu de banques sont ouvertes pour payer les musiciens.
Bien évidemment, la venue surprise de près de 500.000 spectateurs quand seulement 50.000 étaient initialement envisagé n'a pas fait de quartiers aux organisateurs. Rien d'autre que le terrain n'était prévu pour accueillir autant de personnes. Les organisateurs en manque d'argent avait du choisir entre une scène et le renforcement de la barrière entourant le site. Ils ont naturellement choisi de protéger les artistes, et de rendre ainsi le festival "libre d'accès" une fois que les nombreux arrivants aient coupé la barrière, acte dont les spectateurs ont eu vite vent et ont profité en grand nombre. On estime les spectateurs dotés d'un billet à 186.000, même s'il est compréhensible qu'un recensement précis n'était pas chose facile et encore moins une priorité.
Cette arrivée massive du public causa également d'énormes problèmes non financiers aux organisateurs: comment fournir à cette foule infinie la sécurité, les soins et la nourriture nécessaire ? La police armée et en uniforme jurant avec le thème "Peace & Love" du festival, les employés de la "Hog Farm" furent engagés par Michael Lang pour s'occuper du tout. Un acte qui sembla d'abord absurde par les trois autres organisateurs mais qui fut finalement propice au festival. Les employés se chargèrent de faire acheminer la nourriture et les soins médicaux tant bien que mal étant donné l'embouteillage historique qui se produisit et responsabilisa la foule, même si très peu de violences occurrent pendant le concert. Le dernier gros problème était les overdoses. Les drogues dures circulaient à flots et les overdoses étaient devenues quotidiennes. Au lieu de transporter les jeunes en surdose à l’hôpital, les employés se sont montrés d'une empathie honorable et s'en sont occupés magistralement: ils les maintenait à l'écart, les rassuraient et les laisser finir leur "trip" au chaud dans un lit écarté de la folie régnant dans la foule.
Si Woodstock aurait bel et bien pu déraper un millions de fois, l'ensemble de l'organisation se montra au summum de son art. Les conflits furent évités, la sécurité préservée autant que possible (une quasi tempête se manifesta durant le concert menaçant de faire tomber à la fois les tours de la régie sonore installée dans le public aussi bien que les spectateurs installés dessus) et les spectateurs traités avec une infinie compassion.
Programmation et légendes
La programmation du festival était la suivante:
Vendredi 15 Aout, Samedi 16 Aout :
Richie Havens
Swami Satchidananda
Sweetwater
Bert Sommer
Tim Hardin
Ravi Shankar
Melanie
Arlo Guthrie
Joan Baez
Samedi 16 Aout, Dimanche 17 Aout :
Quill
Country Joe McDonald
Santana
John Sebastian
Keef Hartley Band
The Incredible String Band
Canned Heat
Mountain
Grateful Dead
Creedence Clearwater Revival
Janis Joplin & the Kozmic Blues Band
Sly & the Family Stone
The Who
Jefferson Airplane
Dimanche 17 Aout, Lundi 18 Aout:
Joe Cocker & The Grease Band
Country Joe and the Fish
Ten Years After
The Band
Johnny Winter
Blood, Sweat & Tears
Crosby, Stills, Nash & Young
Paul Butterfield Blues Band
Sha Na Na
Jimi Hendrix / Band of Gypsys
La programmation était fleurie et de grands artistes étaient présents. Toutefois, il est intéressant de se pencher un peu plus sur les sets joués par les musiciens et les nombreuses anecdotes de ce festival.
Bob Dylan, élément crucial dans l'idée de la création de ce festival (le studio était initialement créé en partenariat avec Bob Dylan) était absent du à sa présence au Isle of Wight Festival of Music. En revanche, Joan Baez ne laissa pas le public en reste grâce à sa magnifique reprise de Farewell Angelina écrite par Bob Dylan.
La reprise de Joe Cocker de la chanson With a little help from my friend deviendra une chanson de légende. Ce chanteur peu connu montra tout son talent en chantant en transe cette chanson des Beatles. Cette reprise sera par la suite élue à mainte reprise meilleure chanson de Woodstock.
Le mythique My Generation des Who sera également un des hymnes retenus à Woodstock. Une parole en particulier paru rassembler la foule en une seule unité: "I hope I die before I get old".
Jimi Hendrix fit également forte impression devant une foule fortement diminuée mais tout autant avide de musique avec sa version de l'hymne américain "Star Spangled Banner".
Ravi Shankar affronta la météo avec un stoïcisme étonnant en jouant sous une pluie battante.
Ten Years After, bien que programmé à un moment où le public avait déjà reçu trois jours complets de musique à haut volume réussi à transmettre une énergie féroce en jouant leur morceau phare "I'm going Home' à une vitesse impressionnante.
Jefferson Airplane commença sa partie avec une introduction devenue par la suite célèbre de la chanteuse Grace Slick "Alright friends, you have seen the heavy groups, now you will see morning maniac music, believe me". Ils ont par la suite effectivement joué ce qu'ils ont promis, un set qui réveilla le public aux petites lueurs du jour de la plus belle des façons.
Johnny Winter qui surpris tout le monde avec son cri d'ours suivit d'un blues/picking "Mean Town Blues" maitrisé à la perfection.
D'autres musiciens firent également forte impression. On compte parmi eux Janis Joplin, Jefferson Airplane, Santana, Crosby, Still, Nash & Young ou encore Creedence Clearwater Revival.
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